Les communes, à travers l'aménagement du territoire, l'éclairage public, et leurs incitations à mieux construire, se déplacer et consommer ont un rôle important en matière de gestion et économie de l'énergie. En France, dans les années 2000, les bâtiments que les communes doivent entretenir, chauffer, éclairer etc. représentent 75 % de la consommation d’énergie des communes (21 milliards de Kwh en 2005). L’éclairage public et la signalisation viennent juste derrière. 4 % (en moyenne) du budget de fonctionnement des communes sont des dépenses en gaz, fioul et électricité.
En 200556 1,5 milliard d’euros ont été dépensés pour éclairer (éclairage public principalement), chauffer et alimenter les matériels électriques du patrimoine communal, c'est 26 % de plus qu'en 2000, alors que l’accroissement des consommations s’élevait à 7,3 %.
L'éclairage public et les véhicules des collectivités (dont intercommunalités, départements et régions) ont nécessité environ 50 €/an par habitant. En 2009, le parc bâti devant être entretenu par les collectivités était de plus de 280 millions de m2 57, avec une forte prépondérance des bâtiments scolaires au sein de ce patrimoine. Ces derniers comptent pour 149,2 millions de m2 (53 % du parc des collectivités), alors que les équipements de sports, loisirs et culture comptent pour 16 % et ceux de l’action sociale pour 13 %57. Les locaux (bureaux, salles de mairies, etc.) même des collectivités ne comptent que pour 10 %57. Par contre en termes de consommation d'énergie par mètre carré, ce sont les équipements sportifs, culturels et de loisirs (308 kWh/m2, soit 28 %) et les maisons de retraite (242 kWh/m2, soit 22 % du total des dépenses énergétique des collectivités) qui consomment le plus, devant les bâtiments scolaires (145 kWh/m2, 13 %), les bureaux des collectivités (193 kWh/m2, 17 %) et l'action sociale (227 kWh/m2, 20 %)57. Les communes jouent en outre un rôle d'exemple pour les habitants.
Elles doivent décliner à leur échelle au Facteur 4 (réduction par 4 des émissions de gaz à effet de serre avant 2050) et à l'objectif intermédiaire de la loi Grenelle I du « 3 fois 20 » :
- 20 % d'émissions de CO2 (rapport à 1990 et avant 2020)
20 % d’économies d’énergie
20 % d’énergies renouvelables.
Divers[modifier | modifier le code]
Superficie[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Liste de communes françaises par superficie.
La taille moyenne d’une commune de France métropolitaine est de 14,88 km2. La taille médiane des communes de France métropolitaine n’est que de 10,73 km2, à cause du nombre élevé de communes de faible superficie (là encore, la France fait figure d’exception en Europe : en Allemagne, la taille médiane des communes de la plupart des Länder est supérieure à 15 km2, en Italie elle est de 22 km2, en Espagne 35 km2, en Belgique 40 km2). Plus de 15 000 communes s’étendent sur 2,5 à 10 km2. Dans les départements d’outre-mer, les communes sont généralement plus grandes qu’en France métropolitaine et peuvent regrouper des villages relativement distants.
La commune la plus étendue est Maripasoula (Guyane, 5 545 habitants) avec 18 360 km2. Sur le territoire métropolitain, Arles (758,93 km2) et les Saintes-Maries-de-la-Mer (374,45 km2), toutes les deux dans les Bouches-du-Rhône, sont les deux communes les plus étendues. La plus petite commune est Castelmoron-d'Albret (Gironde, 62 habitants) avec 0,0376 km2. Plessix-Balisson (0,08 km2, Côtes-d'Armor, 83 habitants, entièrement enclavée dans Ploubalay) et Vaudherland (0,09 km2, Val-d'Oise, 88 habitants) sont les deux autres communes les plus petites.
Extrêmes géographiques[modifier | modifier le code]
Altitude la plus haute :
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